Mise en page de livre d’Art

Livre d’Art du Tramway de Nice: Mise en page
Mise en page de livre d’art présentant les œuvres situées sur le parcours du tramway de Nice. J’ai eu l’honneur de concevoir ce projet d’édition complémentaire après avoir réalisé les affiches les trois campagnes d’inauguration du tramway de Nice en 2019 (Ligne 2 Jean Médecin, Ligne 3 Saint Isidore, et enfin Ligne 2 Port Lympia). Mettre une nouvelle fois ma créativité au service de la Métropole Nice Côte d’Azur pour un projet si emblématique a été pour moi une immense fierté.





En savoir plus sur le livre d’art
Un musée d’art contemporain à ciel ouvert
La création du tramway de Nice a constitué pour une opportunité de commandes artistiques destinées à accompagner cette profonde métamorphose urbaine par une marque de forte contemporanéité.
C’est ainsi qu’aujourd’hui une collection d’œuvres d’art public, issue d’un concours international, a trouvé sa place dans le paysage urbain niçois en en faisant le plus grand musée d’art contemporain à ciel ouvert du Sud de la France.
En décidant d’installer des œuvres d’art contemporain dans l’espace public, c’est-à-dire hors des lieux qui leur sont traditionnellement consacrés, Nice Côte d’Azur a souhaité rendre l’art de notre temps accessible à tous et à chacun, en veillant à un traitement équitable de tous les quartiers traversés par le tramway. Et ce, en inscrivant cette démarche dans le respect du développement durable.
Un musée à ciel ouvert
Le long des 8,7 km de tracé du tramway, dans les espaces urbains renouvelés du paysage niçois : ses grandes artères, ses places historiques et ses nouveaux quartiers.
Une collection d’art contemporain : 223 œuvres
Œuvres principales
« Conversation à Nice » – Jaume Plensa – 2007
Pour cette place mythique, une commande d’œuvre monumentale a été passée destinée tout à la fois à respecter l’architecture historique et à l’ancrer dans la modernité du XXIème siècle.
Les sept figures conçues par Jaume Plensa pour la place Masséna représentent les différents continents.
De nuit, leurs douces variations de couleurs symbolisent le dialogue entre les diverses communautés composant notre société. Elles invitent à lever les yeux et redécouvrir le ciel niçois.
« Le confident » – Jean-Michel Othoniel – 2007
Joyau urbain en fonte d’aluminium enchâssant des perles soufflées à Venise, aux couleurs des mille et une nuits, « Le confident » de Jean-Michel Othoniel invite à la conversation dans un jardin.
« Je vis de l’eau, Elle s’écoule » – Emmanuel Saulnier – 2007
En écrivant « Je vis de l’eau » en cylindres de verre enchâssés dans le garde corps de la terrasse supérieure, face à la mer, et « Elle s’écoule », gravé dans l’inox bordant l’arabesque d’eau qui coule aux abords du quai, Emmanuel Saulnier crée une métaphore de la vie à travers l’eau.
« La Porte Fausse » – Sarkis – 2007
Pour Sarkis, la Porte Fausse marque le passage entre le quartier historique du Vieux-Nice et la ville moderne. Cet escalier de marbre et d’or guide nos pas vers un au-delà mystique.
« Cascade d’objets » – Michael Craig-Martin – 2007
Michael Craig-Martin représente ici les objets du quotidien pour donner une force visuelle à quatre murs pignon d’immeubles et animer ainsi la vie du boulevard Virgile Barel. Cette nature morte monumentale aux couleurs éclatante accompagne le parcours des passants.
« Composition exubérante de réverbères hybrides » – Stéphane Magnin et Pascal Pinaud – 2007
Stéphane Magnin et Pascal Pinaud réveillent la mémoire collective niçoise en recyclant des anciens éléments de l’éclairage public. L’ssemblage hétéroclite des époques, des matières et des formes donne ainsi naissance à 14 sculptures.
« Disque solaire » – Ange Leccia – 2007
Ange Leccia rend hommage au soleil niçois dont il présente l’image d’un interminable coucher aux couleurs changeantes. Sur la façade de la tour de contrôle du tramway, ce disque lumineux semble restituer les rayons de la journée.
« Blue : Hommage au bleu d’Yves Klein » – Gunda Förster – 2007
Rendant hommage au bleu inventé par Yves Klein, artiste niçois, Gunda Förster introduit par la lumière un sentiment de lévitation bleue sous les ponts ferroviaires.
« L’Amorse du bleu » – Yann Kersalé – 2007
Yann Kersalé crée, sur l’avenue principale de Nice, une voûte de clame bleu s’opposant à l’intensité des circulations au sol. Les différents noms du bleu, déclinés en langage morse, symbolisent l’infini dans le temps et dans l’espace.
Un fil rouge sur le tracé des 21 stations du tramway
« Tableaux Aphorismes » et calligraphie du nom des stations figurant dans les abris voyageurs – Ben
Accompagnant le nom des stations écrit de sa main, les « Aphorismes » de Ben suscitent réflexion, étonnement, sourire, gravité ou questionnement. Ils rappellent que la pensé a autant sa place dans la ville que dans la vie.
« Totems » (signalétique) – Pierre di Sciullo – 2007
Les enseignes de Pierre di Sciullo, lettres-sculptures en forme de T, indiquent de loin les stations du tramway. Elles utilisent l’ocre rouge traditionnel des façades niçoises et le bleu de l’azur.
« Sonals » – Michel Redolfi – 2007
Le compositeur Michel Redolfi a créé spécialement les annonces sonores (« Sonals ») destinées aux rames. Celles-ci varient selon les heures (matin ou soir), les jours (semaine, week-end), les saisons,… Elles ont été conçues pour rendre plus agréable le trajet des usagers.